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Une multitude de plantes permettent de teindre les fibres naturelles. Même si les végétaux nous apparaissent globalement comme étant verts, des pigments autres que les chlorophylles sont présents dans les plantes. Caroténoïdes, anthocyanes, flavonoïdes… sont bien là dans les fleurs, feuilles, écorces ou racines. Ce sont ces pigments qui vont nous permettre de teindre. Mention spéciale pour les tanins des plantes qui vont aussi durabiliser les couleurs obtenues.

Comment alors savoir quelles plantes utiliser ? En se posant trois questions : est-ce que la plante est suffisamment en abondance (ou cultivable) pour être collecter ? Est-ce que la plante donne une couleur suffisamment intéressante ? Est-ce que la couleur obtenue est suffisamment solide, c’est-à-dire persiste-t-elle au lavage et à la lumière ? Certaines plantes répondent très favorablement à ces trois critères à la fois : la garance, le pastel, la gaude ont donné des rouges, des bleus et des jaunes profonds et solides. D’autres, même si elles donnent des résultats moins résistants à la lumière, permettent de si belles couleurs qu’il serait dommage de ne pas les utiliser (campêche, solidage, oignon rouge, orcanette…). Aux Ateliers du bricorecycleur, on lorgne aussi du côté des déchets verts faciles à glaner en fin de marché (fanes de carottes, peaux d’avocat, grenades, artichaut…).

Méthode 1

Méthode 2

On pourrait penser que les méthodes de teinture soient universelles : une même plante nécessiterait la même recette pour teindre la même fibre textile. Loin de là ! Vous trouverez toujours une méthode différente. Donc tirer une méthode globale, c’est passer sous silence toute la richesse des savoir-faire des teinturiers. C’est aussi oublier que les fibres végétales et animales ne réagissent pas de la même façon à la teinture. Comment commencer alors à teindre avec des plantes ? En débutant avec une plante « facile », en testant une recette déjà éprouvée et en comprenant ce qui se passe. On peut aussi garder en tête deux moments importants de la teinture : la préparation des fibres (lavage, mordançage) et la mise en couleurs.

Le plaisir de la couleur

Finalement, c’est bien le plaisir de la couleur qui nous attend au bout du processus de teinture. Les meilleurs moments en atelier, c’est quand les participants aux ateliers poussent des ohhh en découvrant les couleurs. Les roses du carthame, les violets du campêche, les dorés antiques de l’oignon rouge, les bleus de l’indigotier, les jaunes du sophora… L’œil hésite pour trouver ses préférences, et toutes ces couleurs s’harmonisent entre elles.

Apprendre

Les Ateliers du bricorecycleur proposent deux façons d’apprendre à réaliser des teintures végétales : lors d’animations gratuites, et lors d’ateliers payants (privés ou collectifs). Les animations gratuites se font à l’occasion de la Fête de la nature, du forum de rentrée, de la Fête des jardins… (cf animations). Le contenu, la durée et le tarif de l’atelier privé est défini ensemble, en fonction de votre projet. Les ateliers collectifs (8 personnes maximum) se tiennent au Château Ouvrier, dans le 14e, à Paris. C’est l’occasion d’apprendre et de s’inspirer mutuellement, dans une ambiance chaleureuse. Tout le matériel est fourni.

Bulletins de saison

Le bulletin de saison, c’est la newsletter des Ateliers du bricorecycleur. Il suit les saisons, il est coloré et il vous tient au courant des prochains ateliers de teintures végétales. Pour le recevoir, c’est ici.

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